Rencontre entre le Premier Ministre Fulmine et le Prince Vittorio
Posté : 28 juil. 2022 13:25
Avec les évènements récents à Narois, le Premier Ministre du Gouvernement de Linys était particulièrement inquiet de la tournure autoritaire de la révolution, menaçant noblesse, libertés et la paix mondiale. C'est donc avec une inquiétude toute particulière que Monsieur Fulmine avait cherché un moyen d'organiser une résistance, dans le but de se battre contre la dictature naissante et utiliser la stabilité de Linys pour reprendre le territoire naroisien.
Soutenir les grandes figures en exil de Narois, c'était une nécessité pour sa propre personne issue des hautes sphères de la nation ; mais plus encore, c'était un formidable moyen de s'assurer des relations excellentes à la fois avec la Cité Impériale, mais aussi avec les grandes nations libérales de ce monde. Ainsi convaincu que sa stratégie était la bonne, Fulmine avait donc mis en place un protocole très strict de Sécurité à l'Ambassade - et désormais Légation, faute de véritable Ambassade - de Narois et qui permettrait à un futur gouvernement légitime de s'abriter.
En contact régulier avec sa Défense Nationale et préparant une communication de crise, Lautaro Fulmine aperçut soudain le convoi princier et mit en instant fin à toute circulation sur le trajet vers la luxueuse enceinte réservée à ce qui restait de la grandeur de l'Empire. Observant les regards inquiets de ces hommes et femmes d'habitude triomphants, le Premier Ministre comprit alors que la situation était critique, plus encore que ce qu'il imaginait.
Une fois accueillis au sein de la Légation et après avoir été soigneusement inspectés par une équipe de soins, monsieur Fulmine en personne vint aux nouvelles de cette Noblesse encore sous le choc.
Mes amis - car dans un moment pareil, nous sommes tous des frères -, c'est un honneur de me tenir devant vous, bien que j'eus souhaité le faire dans bien d'autres circonstances. La situation est grave, pour ne pas dire critique ; après votre chute, il semblerait qu'une dictature potentiellement sanguinaire se mette en place. Les grandes nations ont réagi, mais sans réelle action directe - peut-être faute de sentiment d'espoir - ; en vous accueillant et en vous permettant avec mon appui direct de vous organiser, je suis persuadé que nous lancerons l'étincelle nécessaire à une insurrection pour la reprise du territoire !
Soyons clairs ; si vous souhaitez rester et vous exiler indéfiniment à Linys, vous êtes les bienvenus. Vous êtes les seuls décideurs pour votre Empire, Empire toutefois éminemment puissant et dangereux s'il tombe entre de mauvaises mains ; il va falloir que vous vous lanciez dans une bataille, qui risque de provoquer douleur et souffrance dans vos rangs !
Avant que nous abordions la stratégie dans les prochains jours et semaines, racontez moi la situation telle que vous l'avez vécu, et là où vous pensez que mon Gouvernement doit me positionner. Avec mon soutien direct, nous pouvons espérer un coalition internationale en notre faveur !
Après ces propos volontairement remplis d'un espoir auquel même le chef du Gouvernement ne croyait pas, monsieur Fulmine se tourna vers le Prince Vittorio, dans l'attente d'explications et des attentes de ses concitoyens en exil.
Soutenir les grandes figures en exil de Narois, c'était une nécessité pour sa propre personne issue des hautes sphères de la nation ; mais plus encore, c'était un formidable moyen de s'assurer des relations excellentes à la fois avec la Cité Impériale, mais aussi avec les grandes nations libérales de ce monde. Ainsi convaincu que sa stratégie était la bonne, Fulmine avait donc mis en place un protocole très strict de Sécurité à l'Ambassade - et désormais Légation, faute de véritable Ambassade - de Narois et qui permettrait à un futur gouvernement légitime de s'abriter.
En contact régulier avec sa Défense Nationale et préparant une communication de crise, Lautaro Fulmine aperçut soudain le convoi princier et mit en instant fin à toute circulation sur le trajet vers la luxueuse enceinte réservée à ce qui restait de la grandeur de l'Empire. Observant les regards inquiets de ces hommes et femmes d'habitude triomphants, le Premier Ministre comprit alors que la situation était critique, plus encore que ce qu'il imaginait.
Une fois accueillis au sein de la Légation et après avoir été soigneusement inspectés par une équipe de soins, monsieur Fulmine en personne vint aux nouvelles de cette Noblesse encore sous le choc.
Mes amis - car dans un moment pareil, nous sommes tous des frères -, c'est un honneur de me tenir devant vous, bien que j'eus souhaité le faire dans bien d'autres circonstances. La situation est grave, pour ne pas dire critique ; après votre chute, il semblerait qu'une dictature potentiellement sanguinaire se mette en place. Les grandes nations ont réagi, mais sans réelle action directe - peut-être faute de sentiment d'espoir - ; en vous accueillant et en vous permettant avec mon appui direct de vous organiser, je suis persuadé que nous lancerons l'étincelle nécessaire à une insurrection pour la reprise du territoire !
Soyons clairs ; si vous souhaitez rester et vous exiler indéfiniment à Linys, vous êtes les bienvenus. Vous êtes les seuls décideurs pour votre Empire, Empire toutefois éminemment puissant et dangereux s'il tombe entre de mauvaises mains ; il va falloir que vous vous lanciez dans une bataille, qui risque de provoquer douleur et souffrance dans vos rangs !
Avant que nous abordions la stratégie dans les prochains jours et semaines, racontez moi la situation telle que vous l'avez vécu, et là où vous pensez que mon Gouvernement doit me positionner. Avec mon soutien direct, nous pouvons espérer un coalition internationale en notre faveur !
Après ces propos volontairement remplis d'un espoir auquel même le chef du Gouvernement ne croyait pas, monsieur Fulmine se tourna vers le Prince Vittorio, dans l'attente d'explications et des attentes de ses concitoyens en exil.