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Littoral d'Arteylia

Posté : 22 juil. 2022 15:15
par Empire de Narois
La soleil tapait fort sur le littoral d'Arteylia, le seul endroit où l'on pouvait profiter de la brise rafraîchissante de la mer d'Orient par cet été qui s'annonçait sans nuage pour le Sud-Ouest de Narois. Malgré tout, peu nombreux étaient ceux qui osaient sortir par ce temps sur les quais dont les pavés prenaient le soleil - seuls les plus courageux osaient s'y ballader pieds nus.
Hormis quelques pêcheurs, des enfants qui jouaient au vélo près de la côté, et une jeune et belle Malèna originaire d'Etoria, qui attirait l'œil de tous les garçons qui se reposaient sur les rebords des quais, le littoral d'Arteylia était aussi calme que le reste de la cité et même du pays.

Alors on ne fit presque pas attention au NSSMI Grande Oriente, navire amiral de la 1ère Flotte de la Marine d'Orient, qui avait surgi sur l'horizon arteylien et qui voguait en direction de la zone portuaire.


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On avait l'habitude de voir des navires gigantesques passer près des côtes de la capitale impériale, quoi de plus normal pour une nation thalassocratique comme Narois. Ce qui semblait plus étrange, c'était l'arrivée d'autres navires militaires, alors que le calme de la cité laissait présager qu'il n'y avait pas la moindre parade de prévue pour ce jour du 22 juillet 203.

Soudain, les canons du navire brisèrent la tranquilité du rivage arteylien. On voyait deux missiles sortir des silos du croiseur et se diriger vers le ciel à toute vitesse. En une fraction de secondes, on vit deux chasseurs à réaction passer au-dessus de la ville et tirer à leurs tours des rafales qui s'écrasèrent sur le Grande Oriente dans une énorme détonation.
On entendait de loin les alarmes sur le navire qui prenait feu, tandis que les chasseurs se redirigeaient vers la ville. Personne n'arrivait à comprendre ce qui était en train de se produire mais de toute manière, personne ne pensait plus à autre chose qu'à se mettre à l'abri, alors que d'autres bruits de détonation et des colonnes de fumées commençaient à monter aux quatre coins de la ville.