Page 1 sur 1

Place Jean Castel

Posté : 27 déc. 2019 22:19
par Empire de Narois
Image

PLACE JEAN CASTEL
Cité impériale d'Arteylia


Image

Re: Place Jean Castel

Posté : 27 déc. 2019 23:53
par Jude Snow
Image

Rassemblement pour la construction
de l'Union Impériale
La grande place Jean Castel était remplie de monde ce doux soir du 27 décembre 172. Il y avait, distinctement réparti, citoyens et membres de la noblesse. L'appel à l'union du Premier ministre, Jude Snow avait, on pouvait le dire, été entendu et nombre de personnes y avaient répondus par leur présence. De larges tentes avaient été installées aux entrées de la manifestation et en assurer la sécurité. Une vaste scène trônait au fond de la place, une masse importante attendait avec impatience à ses pieds. Une musique retentit et le maître de cérémonie arriva sur scène triomphalement.

Maître de cérémonie : Très Honorables membres de la Noblesse, Mesdames, Messieurs, Citoyens, Citoyennes ! Bienvenue au congrès fondateur de l’Union Impériale !

J’ai reçu l’honneur de Monsieur Jude Snow d’être le Maître de cérémonie de cette soirée. De nombreux intervenants prendront la parole afin d’exposer à vos yeux et à vos esprits, toute la grandeur du projet que nous voulons mettre en place, que nous voulons concrétiser par la formation d’un parti politique autour de celui-ci. Accueillons donc notre premier intervenant. Je vous demande d’applaudir le Premier ministre de l’Empire, Monsieur Jude Snow !


Applaudissements nourris.


Jude Snow : Bonsoir à tous et à toutes ! Je tiens à vous remercier personnellement d’être venu ici, ce soir et d’avoir répondu à l’appel que j’ai lancé sur Chirper il y a quelques jours de cela. Ce grand rassemblement a pour but de fonder le premier parti politique de l’Empire dont le projet est libéral, conservateur et pro-Empire.

Durant ces deux dernières années, je n’ai cesser de travailler à stabiliser notre situation politique et de permettre à Narois de grandir et de s’affirmer. J’ai oeuvré aux cotés de notre Empereur et de nos plus proches alliés, Ostaria pour ne citer que le plus important. Ayant réuni les conditions préalables à la mise en place des élections, mon travail trouvait sa fin mais pas mon engagement pour notre pays. Mon engagement. Ces valeurs, ses principes qui me guident depuis ma naissance. Je devais lui trouver une finalité, un but, un projet. Ma vocation à moi, c’est de mettre mes talents et mes compétences aux services de la Nation et de notre Empereur.

Mon projet, c’est de construire notre pays, et de le rendre fort, de lui apporter la prospérité, la santé, la richesse, le bien être, la stabilité, la gloire, de profiter de cette chance que l’Empereur nous offre. Cette chance d’un projet de grandeur, de gloire, d’union d’un même peuple autour de valeurs fortes et symboliques !

Je sais cette vision de notre pays partagée et largement consentie. Il fallait donner une forme, une structure à ce projet. C’est ainsi que nous vous avons proposer ce grand rassemblement. Cette chance de former une grande famille autour des valeurs de l’Empire et d’un projet commun de prospérité et de gloire. Ce grand rassemblement pour l’Union Impériale !!!


Applaudissements vifs et nourris.


L’intervention de Jude Snow finie, le maître de cérémonie repris la parole après que les applaudissements eurent scessés. Puis les autres intervenants prirent la parole dont notamment le baron de la Cité impériale d’Arteylia, Hypolite Juan d’Arteylia. La soirée prit fin vers une heure du matin et les membres présents au rassemblement furent conviés à la séance plénière du congrès de fondation de l’Union Impériale qui allait se déroulait le lendemain.

Re: Place Jean Castel

Posté : 21 juin 2020 20:46
par Bastian Vallès
Les communistes de Narois avaient monté une grande scène flambant neuve et des barnums sur la place pour vendre des sandwichs et ce genre de victuailles. La grande majorité du matériel avait été offert par l'Internationale Communiste puisque le Parti Communiste avait perdu un nombre important de matériel militant dans l'Opération d'épuration des communistes. Le Parti Communiste ayant été le seul parti politique à subir semblable opération, Bastian Vallès comptait bien en faire un argument de poids, c'était aussi le Parti Communiste qui avait dénoncé les dérives autoritaires de l'Empire et ce, depuis les lois liberticides de Jude Snow. Tout cet héritage devait resurgir pour mettre le Parti sur le devant de la scène nationale et faire une reconstruction placée sous le signe du socialisme.

Bastian Vallès : Chers amis,

Nous en sommes venus à bout de la bête immonde ! Nous sommes venus à bout d'Adolfo Frazzimo, chers amis. La tâche ne fut pas simple, elle ne fut pas facile, mais elle était nécessaire et plus que tout autre personne, nous autres communistes avons été au front face aux frazzilistes. Nous sommes le seul parti à avoir osé dénoncer et révéler au monde les affaires naroisiennes, nous avons été le seul parti qui a refusé toute collaboration de près ou de loin avec Adolfo Frazzimo, les seuls à avoir également subit les foudres du frazzilisme et des milices poupres. J'aimerais par ailleurs qu'avant de continuer mon discours, nous observions une minute de silence en l'hommage des 200 fusillés communistes qui ont péri sous les balles pourpres au siège du Parti, qui a ensuite été brûlé avec tous les livres et manuels qui s'y trouvaient ; j'aimerais que l'on rende hommages à nos camarades morts pour la liberté, morts pour avoir combattu le frazzilisme, morts à côté du premier et dernier autodafé frazziliste ; mais qu'on ne s'y trompe guère, ces gens-là étaient si cultivés, si intelligents, si passionnés, qu'en brûlant nos livres et en fusillant nos camarades, ils ont saccagé à jamais deux bibliothèques. Leur mémoire guide notre chemin et je vous demande désormais de faire une minute de silence.

La minute s'écoula sans aucun bruit de la part de l'auditoire, puis Vallès reprit la parole.

Bastian Vallès : Maintenant que les plaies on été pansées, que nos 200 fusillés sont honorés, à défaut de cercueils leurs cendres collectives ont été scellées ensemble et bientôt sera élevé un monument en leur honneur, dans lequel nous placerons les cendres. Maintenant que nos deux cents fusillés furent les premiers et les derniers de la tyrannie frazziliste, maintenant que notre bibliothèque communiste a brûlé, il faut reconstruire. Nous rebâtirons notre bibliothèque, nous honorerons la mémoire de nos camarades morts mais au de-là, il y a un pays entier à reconstruire et il ne doit prendre les mêmes chemins étroits empruntés par nos prédécesseurs et qui n'ont fait que paver la route à l'horreur indicible. Si hier, notre Parti est devenu le Parti des deux cents fusillés, si hier les porteurs de lumière étaient lâchement abattus, assassinés sous les balles et leur corps laissé aux flammes, aujourd'hui, nos porteurs de lumières substitués ne doivent pas lâcher le flambeau, nous sommes ces nouveaux porteurs de lumière qui portons une reconstruction bien loin d'un simple rétablissement de situation à la normale. Pour en finir avec les Frazzimo, les Snow et les conduits autoritaires et arbitraires du pouvoir, il faudra refuser que soit menée une politique semblable à celle d'autrefois, dans laquelle les humains étaient constamment traités en sujets, en bétail en vérité.
Pourtant, dernièrement le Comité exécutif spécial a publié un programme de transition démocratique. Quel est ce programme, me demanderez-vous ? Je vous en réponds que nous l'étudierons après avoir regardé qui étaient les commissaires exécutifs spéciaux. Est-ce des communistes ? des résistants qui ont porté à la lumière du monde, la vérité sur les atrocités commises ? des défenseurs des libertés qui connaissent les fonctionnement du frazzilisme qui ont été au front, en première ligne, face à cette idéologie, qui l'ont vu s'immiscer dans les consciences individuelles des gens ? des théoriciens et des personnes formées aux questions économiques, politiques, scientifiques et cognitives ? Non, il a été composé de deux nobles et deux fonctionnaires semble-t-il. Des gens qui sont étrangers à la lutte à mort qu'ont mené les communistes pour parvenir à la chute d'Adolfo Frazzimo. Des gens étrangers au frazzilisme, qui n'ont aucunement vu, compris, analysé les tenants et les aboutissants d'une théorie politique dégénérée. Ces gens-là n'ont aucune connaissance du terrain dans lequel ils mettent les pieds. C'est pour ça que je demande à ce que soit établi un comité exécutif spécial qui soit vraiment concerné, qui ait connu le frazzilisme et qui soit formé à la question du dépassement de la tyrannie.
Lorsqu'il nous est donné de lire le programme de ce Comité, rien ne laisse à penser qu'il soit compétent dans sa mission. Le projet d'ordonnance législative est un amas de bêtises et de dangers. Premièrement, ce projet prétend mener à la défanatisation et défrazzilisation de la société ; mais ce serait nié et oublié que la société naroisienne n'est pas frazzilisée, ni fanatisée. Personne n'a voté pour Frazzimo, ses soutiens ont été les soutiens du Parti Impérial qui ont cru en lui puis l'ont craint. Si le Parti Impérial a collaboré étroitement avec Frazzimo, ce n'est pas par fanatisme, ni par idéologie. Peu de gens en vérité avaient une connaissance aiguë du frazzilisme, les masses n'étaient pas politisées, pas formées sinon à la crainte. Ce plan part sur des bases bancales puisqu'elle a une idée de la société qui diverge de la réalité objective. Ensuite, le second titre entend censurer tous les symboles dictatoriaux ; un décret prévoit d'éclaircir la chose en mettant au point une méthode systématique de destruction par le feu. Je ne suis pas d'accord et je m'opposerais à la destruction systématique de tous les symboles dictatoriaux. L'Histoire ne doit pas être réécrite, il faut conserver les statues d'Aldofo Frazzimo aux Musées des Horreurs, il faut conserver les emblèmes du PNDLCN et donner à chaque citoyen le dégoût et la nausée face à eux, il faut conserver les oriflammes de la Milice Pourpre et donner à chaque citoyen la volonté de lutter face à eux. On peut bien panser les plaies du frazzilisme sur les genoux de l'Histoire, il nous est interdit pour les générations à venir de chercher à en effacer complètement la trace, nous ne pouvons nous permettre de falsifier ainsi l'Histoire.
De plus, ce qui paraît inacceptable aux yeux du Parti Communiste c'est la fausse nouvelle direction prise par les autorités publiques. Sous Snow puis Frazzimo qui ne sont que les causes et conséquences d'une même idéologie, les masses étaient considérées comme un bétail dont le Chef du gouvernement devait être le pâtre qui surveillait à leurs souffrances. Aujourd'hui, le Comité exécutif spécial espère envoyer l'intégralité de la population, en un même troupeau, dans des camps de défanatisation, il espère pouvoir faire coopérer tout un peuple pour l'envoyer se confesser à des psychologues d'Etat dans des camps ! Les horreurs du frazzilisme ne suffisaient pas à inhumaniser l'être humain, aujourd'hui il fallait que le Comité exécutif spécial mette en place une méthode systématique pour infantiliser et laver le cerveau de toute sa population. Je le répète s'il y a une résistance farouche, ou à tout le moins, un manque cruel de politisation du frazzilisme, cela signifie et implique que la population globale de Narois est étrangère aux thèses fratricides des impérialistes dont l'idéologie dégénérée de Snow à Frazzimo n'a été que la déshumanisation d'un peuple. Aujourd'hui, le peuple de Narois entend regagner sa fierté, sa dignité et sa liberté, et les plans honteux qu'ont rédigé ces gens-là, déconnectés de toute réalité, sont contraires aux aspirations populaires. Nous refuserons tous et toutes, communistes mais citoyens d'abord, de jouer à ce petit jeu et de se faire dicter sa conscience politique lors de séances de propagande.
Une propagande maladroite et naïve comme tout, puisque celle-ci entend présenter aux femmes et aux hommes qui ont été au front, en première ligne des horreurs de Frazzimo, qui ont subi et connu la terreur, la peur et la révulsion permanente, qui ont vu tant d'injustices sous la dictature bourgeoise et aristocratique de Frazzimo, à ceux-là, le Comité exécutif spécial entend présenter les horreurs de la tyrannie. Et, à ces mêmes gens dont le profit d'une vie meilleure, plus agréable, d'une existence plus douce, plus pérenne, plus calme, de matins plus rayonnants, de lendemains qui chantent et de grands soirs, à ceux-là qui savent mieux que quiconque ce que sont les avantages et les grandes avancées, sinon conquêtes qu'offrent la démocratie en République, le Comité voudrait apprendre les bienfaits de la démocratie. Cette infantilisation n'est pas convenable et ne saurait être toléré par un peuple qui a connu les horreurs et qui se trouve aujourd'hui être en quête de justice et de la liberté. Les nobles du Comité n'ont pas connu les horreurs de la tyrannie, ni les bienfaits de la démocratie et ils voudraient l'apprendre aux bonnes gens dont toutes les conséquences de ces deux régimes politiques sont connus chaque jour, quotidiennement, trivialement et qui savent mieux que personne en décrire les qualités. Ce n'est pas au peuple à apprendre comment et ce qu'on vit en démocratie ou en tyrannie, c'est aux bourgeois et aux nobles qui ont vécu sous les deux régimes, dans pareils châteaux, avec semblables serviteurs et pareil train de vie. Les nobles et bourgeois qui forment l'élite du pays n'ont rien connu des terreurs frazzilistes durant toutes leur expression détestable, en comparaison de ce qu'a vécu au quotidien chaque homme et chaque femme du prolétariat. C'est au peuple d'apprendre aux élites qui ont autant collaboré avec le frazzilisme qu'avec la démocratie, ce qu'est la tyrannie et ce qu'est la démocratie.
Puisque notre économie est à genoux et prête à être livrée aux mains des capitaux étrangers qui aujourd'hui nous relève, pour demain nous mettre en concurrence déloyale avec les industries développées et debout depuis des décennies de la Fédération-Unie ou de Carlomania, puisque les capitalistes et les bourgeois sont au bord de l'épuisement et que nous sommes prêts à tenir le coup, j'en appelle à la grève générale, j'en appelle aux manifestations pour que tous ensemble nous portions et imposions aux bourgeois et aux aristocrates qui nous gouvernent de mettre en place un système politique et économique qui relève vraiment de la démocratie, que ceux qui nous gouvernent intègrent sur le champ des élus ouvriers et non plus que ceux qui ont toujours su dominer le peuple et couler des jours heureux dans leur manoir tandis que le peuple souffrait du bruit des bottes pourpres. J'en appelle à la grève générale qui devra se prolonger aussi longtemps que nous n'aurons pas obtenu la démocratie ouvrière au sein de toutes les entreprises, de chaque usine et de chaque fabrique. J'en appelle aux manifestations qui devront se prolonger aussi longtemps que nous n'aurons pas obtenu la démocratie sociale au sein de notre pays, pour une vraie représentation à l'échelle nationale et une démocratie directe à l'échelle locale. J'en appelle à ces deux actions qui devront se prolonger aussi longtemps que nous n'aurons pas obtenu la collectivisation de tous les moyens nationaux pour résoudre la crise ; tant que nous n'aurons obtenu l'utilisation massive de tous les capitaux détenus par les nobles et les bourgeois de Narois pour garantir une vie digne à chaque naroisien, à chaque naroisienne ; tant que nous n'aurons pas obtenu de nouveaux droits garantis par la Constitution pour mettre à bas le capitalisme et le patriarcat !
Le peuple de Narois appelle ses enfants et chacun de ceux qui le composent à s'unir pour réclamer à ses maîtres et imposer sa volonté d'un changement profond dans l'Empire. Il réclame pour les femmes, le droit d'être l'égale de l'homme, de pouvoir avorter par volonté, de pouvoir vivre seule et en sécurité, il réclame pour les homosexuels, le droit de se marier et d'adopter comme tout autre couple, il réclame pour tous, la liberté de vivre avec dignité, le droit de ne travailler que par utilité et non pour engraisser nos maîtres qui deviendront demain des tyrans assoiffés de pouvoir. Peuple de Narois, le Parti Communiste entend ta voix. Peuple de Narois, tous les communistes t'aideront à structurer ta colère, à former ton opinion pour lorsque ta pensée invoquera ta confiance, tu sois concilié avec la science, pour que le savoir forge ta conscience, pour que ton caractère se dégage dans ton énergie et que sa qualité se dégage dans tes mots, tes revendications, tes aspirations. Peuple de Narois, fais entendre ta colère, tes espoirs pour des jours heureux !

Vive Narois ! Vive Narois libérée !

Re: Place Jean Castel

Posté : 29 juin 2020 23:02
par Bastian Vallès
Les communistes de Narois avaient remonté la grande scène et désormais, Bastian Vallès aguichait les masses pour dénoncer les tentatives autoritaires et arbitraires de l'exécutif de faire taire la contestation par des moyens sordides et anti-démocratiques. Les communistes refusaient que puisse se tenir une semaine de deuil national durant laquelle la grève serait interdite et l'activité économique reprise, de même qu'ils refusaient que puisse être faites des assemblées nommées par l'exécutif et se succédant selon son bon vouloir, sans jamais prendre en compte la volonté de la population. La banderole supplantant la scène avait été changée et désormais à côté du marteau et de la faucille étaient inscrits : "Pas de deuil sur nos droits et pour nos libertés ! Grève Générale et Manifestations Illimitées !"

Bastian Vallès : Chers concitoyens,

Le mal de Narois revient à grand pas, à peine chassé. C'est qui le porte que l'on applaudissaient hier, car ce sont ceux qui prétendaient nous en débarrasser, et les porteurs se substituent mais rien n'altère le fléaux qu'ils mènent aux plus hautes sphères de notre pays. En effet, le déni démocratique et l'arbitraire viennent de reprendre leur place aux sièges des gouvernants de notre nation, notre gouvernement provisoire a décidé de réprimer nos droits et nos libertés, tout en bafouant les principes élémentaires d'une reconstruction nationale, en mentant outrageusement et en instrumentalisant les institutions pour faire croire à un semblant d'équilibre et de partage des pouvoirs alors qu'en réalité, rien ne sort jamais du cadre du Comité Exécutif.
Je vais revenir sur ces éléments en commençant par l'illusion qui est donnée par le Comité Exécutif de démocratie et d'équilibre des pouvoirs par des assemblées fantoches. En effet, hier nous avions une Assemblée Législative désignée arbitrairement par le Comité pour enregistrer les lois et décrets qu'il allait proposer, il s'était construit un estomac politique pour prendre la place de digéreur et donner au monde entier, l'impression fausse que la démocratie était revenue parce qu'un Parlement siégeait. Or, c'était un Parlement au pied et à la botte de ce même Comité et leur composition entre noblesse et bourgeoisie était semblable, ainsi ce sont qui ont profité du régime frazziliste qui osent prendre place à la place du peuple et de ce qui l'ont combattu et ils prétendent ensuite rétablir la démocratie et la liberté parce qu'ils ont placé le cul de leurs amis nobles et bourgeois sur des sièges en satin disposés en hémicycle ? Ils osent prétendre à la représentativité de la chambre quand celle-ci ne se compose que de collabos qui n'exécutent que ce que leur demande l'exécutif ? Et maintenant que la duperie était trop grosse, que les manifestations et les grèves font trembler de peur le régime, les dirigeants ont dissous la Chambre fantoche et s'apprêtent à en instaurer une nouvelle, conseillée par des carlomanians et des fédérés, ceux-là même qui vont posséder le droit d'investir et de voler massivement notre économie ! Cette nouvelle fantoche sera composée uniquement de personnes choisies par le Comité Exécutif Spécial pour exécuter précisément ses volontés. Si le nom a changé et que la composition en sera nouvelle, par le Conseil National de la Libération, le Comité Exécutif Spécial ne fait rien d'autre que perpétuer la tradition politique de Narois depuis Jude Snow qui ne consiste qu'à brider les masses et les citoyens et à s'arroger les pleins-pouvoirs sous des prétextes divers. Jude Snow se permettait les pires politiques autoritaires de maintien de la paix et de contrôle de la population au nom d'une élection de douze ans, Adolfo Frazzimo s'est permis d'utiliser les lois de Jude Snow pour parquer dans des camps ses opposants et mener une épuration anticommuniste et aujourd'hui c'est Eric Zachaël qui profite de ces lois scélérates pour interdire une semaine de grève et de manifestations ! Depuis Jude Snow, ce sont toujours les mêmes lois sécuritaires, autoritaires et liberticides qui ont été utilisées pour contraindre le peuple et le soumettre aux velléités d'un exécutif décadent et corrompu. Si des bourgeois et des nobles possèdent réellement et sincèrement la volonté de purger notre pays, ce sont les lois qui sont la source et la légitimité des politiques frazzilistes qu'il faut purger !
Si le Conseil National de la Libération n'est pas un organe fantoche de plus qui viendrait s'ajouter à l'Assemblée Législative, si le nouveau Parlement est autre chose qu'un simulacre de représentation et de diversité politique, si la Chambre unique veut faire autre chose qu'être l'exécutant perpétuel et impotent du Comité Collaborationniste, alors il faut qu'elle révise les lois liberticides, qu'elle arrête les décrets et textes projetés par le Comité Exécutif et qu'elle gouverne dans le sens des masses en lui remettant au plus vite les pouvoirs démocratiques et l'orientation de ses destinées, entre les mains. Tout le reste n'a été que mensonge et affabulation, et on ne peut pas mentir éternellement au peuple.

Parlons désormais très rapidement du deuil national avant de reprendre la grève et les manifestations. Eric Zachaël, sous couvert de mettre en place un deuil national, voudrait stopper et casser la grève générale et les manifestations quotidiennes que nous pouvons tenir grâce à nos caisses de grève financées et soutenues par l'Internationale Communiste. Quoi ? Pour rendre hommage aux résistants qui ont voulu instaurer la démocratie, renverser la tyrannie et faire de notre pays, une nation d'égalité, de solidarité et d'humanisme, il faudrait abandonner le chemin qu'ils ont tracé pour nous ? Il faudrait renoncer à revendiquer et poursuivre l'espoir qu'ils nous avaient pointé du doigt ? Non ! C'est parce que le but de cette semaine de deuil national n'est pas de rendre hommage aux résistants morts pour Narois, c'est parce que le but à peine dissimulé de cette semaine est de casser les grèves et de servir les intérêts nationaux de la bourgeoisie étrangère. En obligeant tous les travailleurs et les travailleuses à retourner à l'usine alors que la grève prend de plus en plus d'ampleur, le Comité Exécutif se place du côté de Carlomania et de la Fédération-Unie, en nous obligeant à retourner à l'usine, le Comité Exécutif veut relancer l'exploitation de nos frères et de nos soeurs, de nous-mêmes et augmenter les taux de profits dont se gaveront les bourgeoisies étrangères qu'ils ont autorisées à venir piller notre pays de sa force de travail. Il faut refuser de se soumettre au diktat du capitalisme, il faut refuser de se remettre au travail et de cesser la grève alors qu'aucune revendication n'a été satisfaite.
Honte à la bourgeoisie et à la noblesse de Narois qui se sert de la mémoire de nos morts, de nos deux cents fusillés et de nos frères et soeurs qu'on a parquées dans des camps pour remettre en marche la machine à inégalité. Honte à ceux qui se nourrissent de nos résistants-prolétaires pour assouvir leur soif intarissable de richesse, en laissant crever de faim le peuple. Si ces gens-là sont honnêtes, ils iraient dans les camps et voir dans les cendres de nos morts et ils n'y trouveraient aucun des leurs. Ils y trouveraient d'honnêtes travailleurs, des innocents laborieux et des salariés lambda, qui ont connu un sort funeste et inhumain, mais jamais de dépouilles de bourgeois bien nourris ou de nobles dont toute la richesse ne découle que de la mère dont il est né !
C'est une récupération de classe honteuse et inexcusable ! J'en appelle au civisme de chacun pour que nous ne respections pas la semaine de deuil national, un procédé illégitime pour remettre au travail des milliers et des milliers de grévistes, soi-disant pour rendre hommage à nos morts en résistance. S'il faut leur rendre hommage alors que le Comité Exécutif décrète immédiatement un Code du Travail décent car c'est pour cela que sont morts nos résistants. S'il faut leur rendre hommage, alors que le Comité Exécutif dissolve les arbitraires et mette en place une Assemblée démocratique et réellement représentative, car c'est pour cela que sont morts nos résistants. S'il faut leur rendre hommage, alors que le Comité Exécutif décrète la démocratisation des entreprises, car c'est pour cela que sont morts nos résistants.
J'en appelle à toutes les forces vives et productives du pays, pour refuser le diktat d'une bourgeoisie collaborationniste qui a soutenu en masse Adolfo Frazzimo et qui veut aujourd'hui s'arroger les pleins-pouvoirs et le monopole de la résistance à son oppression alors qu'elle lui aura permis de mettre en place sa dictature. Ce n'est qu'au moment où Frazzimo s'est montré trop entreprenant et a voulu prendre la place de l'Empereur que la bourgeoisie et la noblesse se sont révoltés en prétendant agir dans l'intérêt du peuple. Les seules personnes qui ont toujours résisté à Frazzimo, ce sont les travailleurs. Tous les autres ne sont que des collaborationnistes opportunistes et ne méritent pas que l'on se soumette à leurs ordres immondes. Tous les membres du Parti Communiste ont décidé de refuser de célébrer un deuil national qui n'est rien de plus et rien de moins que la récupération d'un drame par des forces opportunistes qui ont elles-mêmes participé à sa réalisation. Nous serons devant les usines pour en bloquer l'accès, nous serons devant les bureaux pour en imposer la fermeture, nous serons partout où il y aura besoin d'empêcher la soumission du peuple à des sagouins et des paltoquets.
J'en appelle à tous les médias, à tous les ouvriers des imprimeries, des radios et des télévisions pour interdire et empêcher la publication et la diffusion de toute nouvelle information tant qu'ils n'auront pas diffusé un appel à la grève générale et aux manifestations, cette semaine et jusqu'à ce que nos revendications démocratiques aient abouti. Il faudra exiger que tous les journaux titrent leur une avec cet appel, que toutes les radios le diffusent toutes les dix minutes et toutes les télévisions pareillement. L'activité de notre pays ne pourra reprendre dans les mêmes conditions de travail et de décision politique que sous Adolfo Frazzimo. Aucun droit nouveau n'a été donné au peuple par le Comité. Aucune liberté nouvelle n'a été rendue au peuple. Le Comité Exécutif n'a rien fait d'autre pour le moment qu'essayer de garantir la continuité de l'économie afin qu'elle profite aux patrons et aux actionnaires. Nous annonçons, le Parti Communiste Naroisien, que nous bloquerons les usines, les entreprises, et tous les centres de production jusqu'à ce que nous obtenions les revendications suivantes :
1 - L'augmentation générale des salaires pour tous les travailleurs et les travailleuses ;
2 - Une protection sociale pour tous les orphelins, les familles de victime et les victimes du frazzilisme ;
3 - La mise en place de Conseils Démocratiques d'Entreprise pour que chaque entreprise soit dirigée par ceux qui en produisent la richesse ;
4 - La mise en place d'élections démocratiques aux échelles nationales, ducales et municipales ;
5 - La dissolution du Comité Exécutif, du Conseil National de la Libération et de tous les organes arbitrairement nommés ;
6 - La dissolution des pouvoirs de la noblesse et de l'Empereur ;
7 - La mise en place d'une Constitution garantissant les droits et libertés fondamentales

Tant que nos revendications n'auront pas abouties, la page du Frazzilisme n'aura pas été tournée.

Vive Narois !

Re: Place Jean Castel

Posté : 22 juil. 2022 15:14
par Empire de Narois
C'était une belle journée sur Arteylia. On en aurait presque oublié la guerre qui faisait encore rage entre l'Empire et Hibernia, soutenue par les fascistes du Borowen.

Et pourtant, la Cité Impériale qui baignait dans la lumière chaleureuse du soleil d'Orient était toujours aussi paisible qu'à l'habitude. Dans le quartier estudiantin de la Place Jean Castel, les jeunes fêtaient leur réussite universitaire et profitaient du calme d'un début d'après-midi dans la belle Arteylia. A cette heure-ci, les Arteyliens quittaient petit à petit les terrasses des cafés et bistros réputés du centre-ville pour aller à l'heure de la sieste - bienvenue par une telle chaleur !
Les clochers du coin sonnaient les 2 coups du début de l'après-midi. On ne fit presque pas attention aux cris qu'on commençait à entendre dans le quartier alors que 14 heures retentissaient dans toute la ville. Les arteyliens encore attablés n'y prêtèrent pas attention, jusqu'à ce que les cris se rapprochent. Des fenêtres s'ouvraient, révélant des riverains curieux de l'agitation qui commençait. On craignait un nouveau bombardement, même si Arteylia avait été épargnée ces derniers mois. Mais aucune sirène. Seulement des cris, et des bruits métalliques. Comme un des cliquetis couverts par un énorme moteur. Comme la chenille d'un blindé.

Soudain, des avions à réaction passèrent au-dessus de la cité dans un vacarme assourdissant. Sur la Place Jean Castel, on commença à s'inquiéter et à rentrer chez soit. Des restaurateurs commencèrent déjà à faire rentrer les gens à l'intérieur. Puis l'inquiétude se mua en terreur alors qu'une détonation éclatait dans la rue. Dans l'explosion de débris et de poussières qui s'ensuivit, on manquait de distinguer l'un des cafés historiques du quartier, en feu, qui avait été ravagé par un obus. Au-delà des cris de détresse, on commençait à entendre plus clairement le bruit des blindés d'assaut et des camions de troupes qui affluaient vers la place.

En quelques instants, ceux qui ne s'étaient pas retranchés ou n'avaient pas fui dès les premiers indications assistèrent impuissant à la prise de la Place. En une minute, elle était complètement encerclée par des véhicules et des militaires qui paraissaient courir dans tous les sens. On sortit les civils des bâtiments à grand renforts de coup de crosse et de cris d'officiers pour les aligner face contre les murs. Beaucoup, encore choqués par ce qui se passaient, se laissaient faire, tandis qu'un officier supérieur vociférait dans un haut-parleur :


Habitants d'Arteylia, en raison des dangers qui planent sur l'Impératrice et sur la sécurité de l'Empire, l'État-Major a décidé de proclamer la loi martiale sur tout le pays. La ville d'Arteylia est placé en état de siège et répond de la protection de l'Armée. Vous êtes priés de vous soumettre à un contrôle d'identité approfondie avant de vérifier que vous ne représentez aucun danger pour vous-même ou pour les autres...

Certains des civils se retournaient et voyaient des heurts entre les militaires et des étudiants d'une fraternité qui logeait dans un des bâtiments attenants à la place.

...Votre coopération la plus totale est requise par l'État-Major afin de pacifier toute menace contre la sécurité de l'Empire...

Alors que sa phrase se terminait, des coups de feu commencèrent à retentirent dans la place et on vit des étudiants de la fraternité s'effondrer au sol, tandis que d'autres, essayant de fuir, étaient poursuivis par les soldats.

...Tant que la paix ne sera pas rétablie dans tout l'Empire, l'État-Major a donné l'ordre de neutraliser toute résistance et opposition au processus de réorganisation national. Vous n'avez rien à craindre si vous n'avez rien à cacher et que vous vous soumettez à l'autorité de l'État-Major.

Puis, s'adressant à ses soldats qui s'étaient organisés autour de lui en formation, il hurla le cri de ralliement des militaires déployés.

Viva l'Imperatrice! Viva Narois! Viva il Guida!

VIVA NAROIS! VIVA IL GUIDA! répondirent les soldats en formation, tandis que du côté des arteyliens, on se regardait, inquiet et glacé par ce qui était en train de se passer.

Re: Place Jean Castel

Posté : 22 juil. 2022 16:22
par Empire de Narois
A l'autre bout du quartier, là où était installé l'Université la plus prestigieuse de tout l'Empire et de toute la capitale, la même agitation régnait dans les rues. Moteurs ronflants à pleine vitesse, des jeep débarquèrent dans la cour de l'Université Vittorio Di-Romana IV.

La plupart des militaires s'enfoncèrent dans les bâtiments de l'Université et tirèrent à vue sur ceux qui leur barraient le chemin tandis que leurs collègues s'assurèrent de prendre le contrôle des lieux avoisinants ainsi que des postes d'entrée et de sortie.

Les quelques rares étudiants et leurs professeurs ne comprenant rien à ce qui était entrain de se passer. Poussés par la peur ils tentaient tant bien que mal de se protéger dans les salles de classe, les bureaux ou encore les toilettes qui parsemaient les lieux. Les bottes bourrinaient le sol tandis que les ordres secs brisaient l'atmosphère d'habitude calme et propice à l'étude en cette période de l'année.

Après une quinzaine de minutes, les militaires atteignèrent le bureau du doyen de l'Université. Barricadé à l'aide de quelques meubles, les soldats n'eurent pas de difficultés à forcer l'ouverture de la salle. Et bientôt, une floppée de crosses de fusil mettaient en joug le vieux doyen de l'université tandis qu'un officier s'avancer.


- Monsieur, je suis dans l'obligation de vous informer que l'Etat-Major a ordonné l'établissement de la loi martiale afin d'assurer la protection de l'Impératrice et de l'Empire. Vous êtes dans l'obligation de répondre à mes ordres et de me suivre. l'informa-t-il d'un ton impérieux et grave.

Re: Place Jean Castel

Posté : 12 mai 2023 11:16
par Giovanni di Aosta-Costa
Le soleil se levait doucement sur la place Jean Castel, illuminant la foule qui s'était rassemblée pour assister à la cérémonie en l'honneur du regretté Régent de l'Empire de Narois. Giovanni di Aosta-Costa, le Premier Ministre, se tenait sur l'estrade, une expression solennelle sur le visage. La perte du Régent avait plongé l'empire dans le deuil et l'incertitude.

Les officiels gouvernementaux étaient réunis autour de Giovanni, attendant avec impatience ses paroles qui apporteraient un semblant de stabilité dans cette période troublée. Les regards étaient tournés vers lui, cherchant des réponses et de l'espoir.

Giovanni prit une profonde inspiration et s'avança vers le microphone, il fit un salut Frazziliste avant de prendre la parole. Sa voix résonna dans les haut-parleurs, atteignant chaque recoin de la place. "Citoyens de Narois, mes compatriotes, nous sommes ici réunis aujourd'hui pour honorer la mémoire de notre regretté Régent. Sa disparition a créé un vide immense dans nos cœurs et dans la gouvernance de notre empire bien-aimé."


La foule écoutait attentivement, suspendue à chaque mot prononcé par Giovanni. Ils attendaient une lueur d'espoir, une direction à suivre dans cette période de transition.

"Après mûre réflexion et consultation avec les membres du gouvernement suite a la lecture du testament politique de notre Régent Salvateur, j'ai pris la décision difficile d'accepter la responsabilité qui m'incombe en tant que Régent de la Nation Naroisienne", annonça Giovanni, ses mots empreints de résolution.

Des murmures d'étonnement se répandirent parmi les citoyens présents. Personne ne s'attendait à ce que le Premier Ministre prenne un tel rôle. Mais Giovanni connaissait les enjeux auxquels faisait face l'empire, et il savait qu'il devait se montrer à la hauteur de cette tâche.

À ce moment, les tambours retentirent, annonçant l'arrivée de plusieurs régiments de la Garde Impériale. Leurs pas rythmés et imposants résonnaient sur la place. Le Capitaine Renaldo, commandant de la Garde Impériale, se tenait à leur tête, son regard fixé sur Giovanni.

Le régiment principal se rangea en formation devant l'estrade, prêt à prêter serment d'allégeance au nouveau Régent. Giovanni sentit son cœur se serrer, conscient du poids de cette décision sur ses épaules.

Le Capitaine Renaldo s'avança, portant l'étendard de la Garde Impériale. Il fit une profonde révérence devant Giovanni, puis prononça d'une voix forte et claire : "Au nom de la Garde Impériale, nous prêtons serment d'allégeance au Régent de la Nation Naroisienne, Giovanni di Aosta-Costa. Nous nous engageons à défendre l'empire et à soutenir votre action avec dévouement et loyauté jusque dans la mort."

Image


Un silence solennel enveloppa la place Jean Castel, avant que des applaudissements éclatent parmi la foule rassemblée. Les citoyens de Narois se levèrent, exprimant leur soutien et leur confiance envers Giovanni. Les applaudissements se transformèrent en saluts frazziliste, laissant entrevoir un vent d'espoir dans l'air.

Giovanni, touché par cette marque de reconnaissance, fit un salut Frazziliste de la main pour calmer l'enthousiasme de la foule qui fit de même en sa direction, lorsque le silence fut rétabli, il prit la parole une fois de plus.

"Je vous remercie pour votre soutien et votre confiance en moi. Je n'aurais jamais imaginé être confronté à une telle responsabilité, mais je promets de me consacrer entièrement à la tâche qui m'a été confiée. Ensemble, nous surmonterons les défis qui se présentent à nous et nous construirons un avenir prospère pour l'Empire de Narois."

Les paroles de Giovanni furent accueillies par des vivats et des cris d'encouragement. La foule était prête à suivre leur nouveau Régent dans cette période d'incertitude. Giovanni sentit un mélange d'émotions en lui, entre la tristesse de perdre un dirigeant aimé et le poids de la responsabilité qui lui était désormais confiée.

Il savait que le chemin à parcourir serait semé d'embûches, mais avec la Garde Impériale à ses côtés et le soutien de la nation, il se sentait prêt à affronter les tempêtes à venir.

La cérémonie touchait à sa fin, mais le travail de Giovanni ne faisait que commencer. Il descendit de l'estrade et se dirigea vers le Capitaine Renaldo, pour lui faire le Salut Frazziliste.

"Capitaine, je compte sur vous et la Garde Impériale pour maintenir la sécurité et la stabilité de mon empire. Ensemble, nous guiderons Narois vers un avenir prometteur."

Le Capitaine Renaldo répondit lui aussi par un salut frazziliste a Giovanni et répondit d'une voix résolue : "Vous pouvez compter sur nous, Monseigneur. Nous serons votre bouclier et votre épée, prêts à vous servir et à protéger notre nation."

Les deux hommes échangèrent un regard déterminé, conscients des défis qui les attendaient. Alors que Giovanni se tournait vers la foule qui l'acclamait, il sut qu'il était prêt à accepter cette nouvelle mission, aussi difficile soit-elle.

L'histoire de Narois était en train de prendre un nouveau tournant, et Giovanni di Aosta-Costa était déterminé à être le guide dont son peuple avait cruellement besoin, la cérémonie se termina par la prestation du Salut Frazziliste sur l'hymne national.