Bureau de Fiorenzo Panzani

[Fiorenzo Panzani]

Fiorenzo Panzani avait, dans l'urgence, établi une communication sécurisée par visioconférence avec les plus hauts officiers de la milice, ainsi que les préfets.

Fiorenzo Panzani : Mes chers amis,

L'heure est grave, le Guida est mort assassiné sauvagement par les ennemis de la nation naroisienne, et des traîtres dans nos rangs, que nous croyions jusque là loyaux, en ont profité pour réveiller leurs velléités destructrices. L'infiltration insoupçonnée de communistes décadents aux plus hauts niveaux de l'État est la cause indéniable des perpétrations des immondes anarchistes qui versent le sang naroisien.

Car, oui, j'ai été contacté pas plus tard que cette nuit par le traître Mazzani, qui m'a imploré de renoncer à mes devoirs pour me rallier à ses plans secrets dont la simple pensée de la teneur m'effraie. Le troisième homme de cette collaboration honteuse, telle que proposée par Mazzani, aurait été nul autre que Rovere.

L'heure est grave. Le temps est venu d'éliminer immédiatement toute la vermine rouge de nos rangs comme à l'extérieur. Si la Milice Pourpre a pu, avec honneur, effectuer cette tâche et s'assurer de la dignité et de la droiture de ses membres, le laxisme de l'armée menace la survie de la nation naroisienne. Nous devons nous assurer que nos forces régulières resteront aux côtés de notre nouveau Guida, plutôt que d'être conduites dans les flammes de l'enfer.

Vive le Guida !