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Campagne contre la privation d'Abydos - PCN

Situé dans le centre historique de la Cité impériale, le Grand Auditorium Alexandra III a été nommée ainsi en l'honneur de la Reine d'Orient et d'Aralame Alexandra III. Cette monarque est connue pour son dévouement passionnel envers les Arts.

Modérateur : Maîtres du Jeu

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Bastian Vallès
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01 avr. 2021 16:26

DISCOURS CONTRE LA PRIVATION D'ABYDOS
PARTI COMMUNISTE NAROISIEN


Le Parti Communiste Naroisien menait une importante bataille populaire contre la privation d'Abydos, son arrachage de la nation et sa cession au Saphyr, œuvre de soumission. Le Grand Auditorium Alexandra III était rempli du bas en haut de camarades certes mais aussi de spectateurs et spectatrices inconnues au bataillon du Parti. C'était le Parti flamboyant qui s'affichait, en ennemi farouche des envahisseurs et défenseur hardi de la patrie. Après tous ses efforts contre Jude Snow qui avait ouvert grandes les portes au frazzilisme, après ses mêmes efforts contre Frazzilo, le Parti Communiste n'était-il pas le Grand Parti des Résistants et des travailleurs, ne lui était-il pas l'exercice le plus naturel que la défense des intérêts nationaux ?
Quand Bastian Vallès, résistant émérite, défenseur des libertés publiques parmi les plus obstinés défenseurs, seul rédacteur législatif de l'opposition arriva devant l'assemblée, ce fut des tonnerres d'applaudissements qui s'abattirent violemment et s'entendirent de loin. Le Secrétaire Général du Parti Communiste était face à un public enthousiaste.


Mes camarades ! Mais avant tout mes compatriotes !

Notre belle patrie est attaquée et l'on veut s'en prendre à son intégrité territoriale ; mais au travers d'un déchirement de notre pays, ce sont des citoyens et des citoyennes que l'on arrache à leur patrie, ce sont des hommes et des femmes que l'on prive de leur appartenance à notre belle nation, ce sont des enfants, des fils, des filles, des vieillards aussi à qui on accapare l'histoire passée pour les assimiler à des traditions artificielles, à une identité réalisée de toute pièce et rapiécée avec des morceaux disparates et qui ne vont pas ensemble. Quelle honte ! Quelle indignité ! Quelle décrépitude pour notre nation, qui à l'aube de son époque la plus glorieuse, succédant à l'époque la plus sombre de son Histoire, doit connaître la soumission aux forces étrangères qui ne veulent que découper notre patrie, saccager notre nation et se servir de nous comme d'une réserve à hommes, à femmes, à protectorats, à sièges à la C.I.N.S ! Mais ne vous y trompez pas, les forces étrangères ne sont pas seules coupables de ce délire qui voudrait que l'on s'arrache Abydos et toutes celles et ceux qui y vivent pour les offrir, soumis et mis à genoux, aux Saphyriens ; il y a, à la vérité, des ennemis intérieurs qui sont soutenus par les ennemis de l'extérieur et qui collaborent étroitement pour mettre tout Narois à genoux.

N'allez pas croire que nos dirigeants veulent protéger corps et âme notre pays, si c'est pour le brader au premier monarque arrivé. Ils offrent notre passé, notre histoire, notre nation, notre territoire à des forces étrangères pour en faire un protectorat ! Quelle honte ! Abydos est un territoire libre sous le grand régime démocratique de Narois, alors pourquoi devrait-on le mettre à genoux, l'offrir les mains attachées dans le dos, le donner les yeux bandés, la gorge serrée et le carcan aux épaules ? Abydos est un territoire libre, stable et uni au sein de notre belle nation ! Rien ne justifie -rien m'entendez-vous !- que soit perdu Abydos et soit soumis à la puissance saphyrienne ! L'histoire d'Abydos est partie intégrante et inaliénable de l'histoire de Narois, la culture d'Abydos est naroisienne, le peuple d'Abydos est peuple de Narois ! Honte à nos élus et à nos aristocrates qui veulent céder hommes, femmes et terres à des puissances étrangères ! Les vrais patriotes s'y opposent, revendiquent l'unité nationale et l'intégration de la patrie !

Mort ! Mort à celles et ceux qui veulent découper notre belle terre, priver Narois de ses enfants à seule fin de satisfaire l'appétit grossissant d'un enfant de putois qu'est Victor du Saphyr. Mort ! Mort à l'Empereur du Saphyr et à son terrible cortège de sbires, de ministres et de conseillers qui veulent asservir petit à petit Narois en se servant de sa faiblesse, due au passage de Frazzimo et à la reconstruction défavorable que nous a imposé les puissances capitalistes ! Rappelez-vous mes camarades, rappelez-vous ! Qui nous a imposé des conditions de gouvernement incapables de nous offrir une reconstruction économique sereine ? La Fédération-Unie, Ostaria et Carlomania ! Avec le Saphyr c'est le quadrige de la décadence humaine ! Honte ! Honte à ces esclaves de la Fédération-Unie qui maîtrise en sous-main la politique de ces trois États, soumis à elle par des traités militaires, véritables actes d'allégeance politique et économique que perpétuent les gouvernements réactionnaires de ces pays. Ces ennemis de l'extérieur n'ont eu de cesse d'imposer leur ordre économique, leurs entreprises et leur culture sur Narois, et maintenant ils veulent la priver de son territoire national avec la complicité de l'ennemi de l'intérieur. Mort ! Mort à ces ennemis ! Ils ont des projets, nous aurons des fusils ; ils ont des traités infâmants, nous aurons des balles et nous saurons dans quels crânes les loger ! Notre glorieuse Constitution établit que la guerre doit protéger l'intégrité nationale, alors qu'attendons-nous pour déclarer la guerre aux traîtres qui violent l'intégrité nationale pour découper en lambeaux notre Empire, recousus à d'autres dont ils se pareront comme de stupides décorations !

Chaque parcelle naroisienne est sacrée par les principes démocratiques qui la protège ! Chaque parcelle de sol foulé par la culture de Narois porte éternellement la marque du progrès, et offre à ses résidents une dignité de citoyens libres et égaux entre eux ! Voilà les vrais principes du patriotisme qui sont constamment violés par nos dirigeants ! Le stade suprême de cette violation est sur le point d'être atteinte au moment où les eunuques qui nous gouvernent, tenus en laisse par les puissances étrangères qui les arrosent largement en contreparties par le biais des trusts qu'ils nous ont imposé, faisant dépérir nos paysages nationaux ; ceux-là ont décidé de faire de notre terre, bien commun le plus vital et essentiel parmi tous les biens communs, une simple écharpe qu'ils remettrait au cou des souverains étrangers qui ont écrasé le frazzilisme pour mieux soumettre Narois. Que soient à jamais marqués au fer rouge de l'indignité, ces traîtres qui nous gouvernent ! La patrie exigent un gouvernement démocratique et non plus cet abcès ignoble, héritage de la domination fédérée qui nous a imposé par le Traité de Paix, acte de soumission de Narois aux puissances impérialistes et coloniales, un gouvernement antidémocratique, artificiellement composé des sujets les plus soumis aux États conquérants, qui aujourd'hui ont posé leurs prétentions coloniales sur Narois !

Narois exige un gouvernement démocratique ! Une chambre fédérale élue ! Le bannissement des conseillers spéciaux, agents de l'étranger sur nos terres qui contrôlent et exigent du Conseil Exécutif Spécial qui lui aussi doit disparaître ! Nous n'avons pas fusillé les frazzilistes pour se faire fusiller par des ennemis de Narois ! Si nous avons chassé Frazzilo c'est pour recouvrir la démocratie !
Dix années se sont écoulées ! Dix ans ont passé et pour quel résultat ? L'indépendance nationale est-elle obtenue ? Non ! Puisque notre comité exécutif est dirigé en main basse par la Fédération-Unie et Carlomania, deux faces d'une même pièce colonialiste. La démocratie est-elle revenue ? Non ! Puisqu'aucun organe de gouvernement n'est aujourd'hui élu ou composé d'élu. Narois a t-elle été restaurée ? Non ! Puisque des traîtres nommés aux plus hautes places pour leur soumission et leur art dans la manière de faire des soubrettes, des culs de commune et des génuflexions vont décider d'offrir aux ennemis de Narois un de leur territoire, et ses hommes, et ses femmes, et ses enfants, et son avenir. L'industrie d'Abydos est nôtre, ses habitants sont nos frères et sœurs, défendons-les jusqu'au bout !
Exigeons un gouvernement démocratique qui protège nos intérêts nationaux plutôt que les emballer et les donner aux premières puissances venues ! Reprenons le pouvoir ! Que notre peuple soit libre de décider de son avenir ! Que notre patrie soit unie et intègre ! Que notre nation soit forte ! Marchons contre les ennemis de l'extérieur ; écrasons les ennemis de l'intérieur et l'avenir nous sera radieux !

Mort aux traîtres ! Vive Narois !


Alors que les foules se levaient en masse pour applaudir et féliciter le Secrétaire Général du Parti Communiste de son magnifique discours, un chanteur vint interpréter une chanson pour ragaillardir encore plus les foules et leur donner la force de revendiquer, de manifester et de s'opposer. La chanson était patriotique sans être nationaliste.



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Police Impériale
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01 avr. 2021 18:25

Prévenu par la direction de l'Auditorium qui avait peur d'un débordement incontrôlable, la Police Impériale fut dépêcher sur les lieux afin de voir ce qu'il en retournait. Le Commissaire le plus compétent, le plus connu, le plus admiré et le plus réputé du pays, Toni Ramberg, prit la tête de l'opération. Ses subalternes se sentirent galvanisés par le fait qu'un homme tel que lui les commande et tous étaient prêt à faire respecter la loi, au dépit de leur vie.

Ainsi, le Commissaire Ramberg et ses hommes partirent, toutes sirènes à fond, vers l'Auditorium où se déroulait en ce moment même le discours du Secrétaire Général du Parti Communiste Naroisien. Arrivés devant le grand et sompteux bâtiment, le directeur descendit, l'air affolé, les marches pour aller - si ce n'est pas se jetté dans ses bras, à la rencontre de l'homme de la situation. Voici ce qu'ils se dirent :


"- Oh ! Mon Commissaire, vous voilà ! Interrompez moi cette affaire, je sens que ça va mal tourner !"

Ce à quoi l'officier répondit :

- "Ne vous inquiétez pas mon brave, je vous protège. On va vous nettoyez ça. Vite fait, bien fait !" avant de se retourner vers son subalterne pour donner ses ordres.

Une partie de ses hommes serait posté aux sorties de secours, dans une ruelle toute proche. Une autre entrerait avec lui dans l'Auditorium pour faire sortir la foule. Tandis que le reste devrait être posté aux entrées principales pour disperser la foule. Le Commissaire prit soin de désigner quelqu'un afin qu'il puisse rester en contact avec le Commissariat central.

Ainsi, quelques minutes avant que ne se clôture l'intervention du Secrétaire, Ramberg et ses hommes entrèrent dans l'Auditorium et se placèrent, toute en discrétion, dans la salle, le long des balcons et des galeries alentours. Le Commissaire et une poignée d'hommes attendirent en haut de l'escalier principal qui permettait de sortir de la salle, fixant alors dans la pénombre celui qui clôturait son interview. Comme le public présent dans les balcons s'interrogeait, on leur donna une explication à la noix : Ils étaient là pour sécuriser l'Auditorium, devant être utilisé une heure après par des hauts-fonctionnaires.

Les foules applaudirent l'orateur et le chanteur commença sa performance. Ramberg donna le signal. Ainsi en plein milieu de la chanson, la musique se coupèrent. C'était le moment, le moment de briller par une entrée éclatante ! Le commissaire puisa dans ses poumons avant de prendre son sifflet en main et de descendre à toute vitesse les marches de l'escalier principal en usant de son instrument. Interloquées par ce qu'il se passait, les foules le regardèrent rejoindre la scène en dévalant les escaliers et en sifflant, suivie de quelques uns de ces hommes.

Aussitôt qu'il arriva sur scène, les hauts parleurs diffusèrent un message demandant au public de quitter la salle, sous la surveillance des effectifs de police. La cohue que produisait le mélange des voix et des injonctions des installations sonores couvra largement les bruits qui venaient de la scène.
Le Commissaire fier de lui s'adressa au Secrétaire général :

"- C'est quoi ce foutoir !? Vous comptiez mener une rébellion ?" Un temps. Dois-je vous rappeler, Monsieur Vallès, que l'Empire est en phase de reconstruction et qu'il est plus que nécessaire de veiller à la concorde de la nation, plutôt qu'à sa division au travers de fumisteries et autres manipulations ? Nous avons les enregistrements de votre déclaration. Il y a de quoi vous condamner pour apologie de l'Homicide, de la Rébellion et de la Violence, si vous voulez mon avis.

L'officier s'arrêta un instant avant de reprendre.

"Vous savez quoi ? On va en parler dans un endroit plus calme. Inutile de vous menottez, hm ?"

Pendant que Ramberg faisait son speech, les rideaux de la scène vinrent obstruer la vue des fidèles camarades qui avaient refusés de quitter les places des premiers rangs. Les équipes du Commissaire supervisaient la sortie du public, s'assurant d'aucun débordement.

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Bastian Vallès
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04 avr. 2021 16:33

Alors que tout se déroulait dans le plus grand calme et dans la discipline la plus impeccable, une bande de garde-chiourmes sortirent d'on ne sait où pour faire cesser le tour de chant et faire vider l'auditorium. Dociles à l'ordre et habitués à la légalité, tous les camarades sortirent dans le calme ; l'activité illégale c'était de poser des bombes ou de fusiller des traîtres, pas de tenir tête à des policiers tenus au cou par les puissances aristocratiques. Il fut amener par le salaud en chef pour "discuter".

- Écoutez mon bonhomme, vous ne me faîtes pas peur, vous savez pourquoi ? Parce que les tyrans en botte de cuir ne me font pas peur ! Tandis que vous collaboriez comme un chien avec le régime frazziliste, j'en ai fusillé des comme vous !
La concorde nationale, justement si on veut la préserver, il faut purger l'administration de l'indignité nationale que vous portez en vous, il faut préserver nos droits et nos libertés et vous avez violé au moins deux d'entre elles aujourd'hui. Notre liberté d'expression et notre droit à l'inviolabilité de la propriété privée !
La liberté d'expression inscrite dans la Constitution exige de vous que vous n'ayez aucun jugement sur ce que j'exprime, or vos premiers mots ont été de m'accuser de proférer des fumisteries et des manipulations, vous savez très bien que vous êtes en tort et que vous n'êtes que l'expression la plus violente des gouvernants antidémocratiques et illégitimes auxquels vous êtes aux bottes, pour les cirer et les astiquer.
J'espère que vous avez un bon mandat pour avoir violé la location de cet endroit, c'est-à-dire un mandat de perquisition signé par le procureur. Cette salle a été louée légalement et conformément au contrat de location, cette salle est assimilée juridiquement et pour la durée de la location à une propriété privée que vous venez de violer !
Seule une menace immédiate justifie une telle violation de mes droits et de mes libertés alors j'attends que vous cherchiez et ne trouviez rien, ni arme, ni violence, ni plan de guerre civile, ni planification d'attentats : rien. Et pas plus d'apologies ; si vous êtes incapables de distinguer un slogan d'un ordre, c'est votre problème ; le juge au moins a dû faire preuve d'intelligence pour parvenir à son poste et la nuance la moins subtile de notre langue ne lui échappera pas, à lui.
Ensuite, quand chacun aura vu votre comportement tyrannique, je me ferais un malin plaisir de vous poursuivre en justice et de vous faire écrouer pour abus de pouvoir et violation des libertés et droits constitutionnels.


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04 avr. 2021 22:23

Le Commissaire Ramberg et ses hommes l'écoutèrent parler sans sourciller d'un poil. Les insultes n'eurent guère effet, pas plus que ces menaces de poursuites judiciaires. Le Commissaire avait déjà pris dans sa glorieuse carrière la tête de telles opérations. Lorsque Bastian Vallès eu finit de discourir, Ramberg lui répondit :

- Cher monsieur, je ne suis pas là pour vous faire peur, mais pour appliquer la loi et faire respecter l'ordre. Nous avons été prévenus par la direction de l'Auditorium de vos propos attisant la foule pour la mener à la rébellion, nous sommes intervenus car tel est notre devoir. Je fais fit de vos contrats de location, j'agis au nom de l'Etat, sur autorisation du propriétaire et en conformité à la Constitution. Et que je sache, vous ne demeurez pas à l'Auditorium, mon petit bonhomme. Maintenant nous allons vous conduire au commissariat, vous aurez le loisir de répondre à nos questions sur vos intentions.

Sur les mots du Commissaire, un agent de police s'approcha du Secrétaire général en vue de le menotter.

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Bastian Vallès
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04 avr. 2021 23:11


- La direction n'a aucun droit de regard sur les opinions exprimées par les locataires ! J'ajoute que si mes opinions n'étaient pas celles qu'elles sont, vous seriez toujours en train de cirer les bottes des Milices Pourpres. En tout cas, elles ne sont certainement pas en faveur d'une rébellion contrairement à ce que votre esprit sous-développé pourrait le croire sitôt que vous voyez un contradicteur. Amenez-moi si vous voulez, je ne dirai rien ; je n'ai rien à déclarer, tout était dans le discours.


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