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Cité Impériale d'Arteylia - Journal Officiel de l'Empire
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Troubles dans la capitale - 22 juillet 203

l'Ancien Palais des beaux Jours est aujourd'hui le siège du Conseil Suprême Frazziliste depuis la fin de la Monarchie.

Modérateur : Maîtres du Jeu

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Catella I
Impératrice de Narois
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22 juil. 2022 15:26

En début d'après-midi, une note urgente émise par le SFR arriva sur le bureau de l'Impératrice. Celle-ci rendait compte d'une agitation dans les rues d'Arteylia provoqué par des militaires soutenu par des agitateurs publics appelant à la destitution de l'Archichancelier pour mettre fin à la guerre et à la misère qu'elle a causé depuis.
[URGENT – RAPPORT D’ALERTE – DAM.SFR]

- A l’attention urgente de Sa Sérénissime Majesté Impériale
Le 22 juillet 203.

- Troubles dans la capitale

Les services du Département des Affaires Majeures signalent des troubles dans la capitale.

Des militaires sont sortis de leurs casernes sous le commandement de leurs officiers et se dirigent vers le Palais Impérial.

Des agitateurs prennent les places publiques pour y semer la pagaille et appeler la population à soutenir l’action des militaires.

Ces agitateurs soutiennent que l’objectif de l’action des militaires est de mettre un terme à la guerre et à la misère qui s’est installée depuis. Ils tiennent des propos menaçants à propos de l’Archichancelier Di Corri-Lio.

Le risque est que nous ayons à faire à des mouvements de foule et que des morts inutiles soient comptés ce jour.

Le Directeur recommande à Sa Sérénissime Majesté Impériale de :
- mettre sous protection immédiate Son Altesse le Prince-Héritier et prévoir son exil vers Linys,
- mettre sous protection immédiate les membres de la famille impériale et de suivre une procédure d'extraction,
- mettre en alerte maximale la Garde d’Orient et ordonner sa mobilisation afin de protéger le Palais Impérial en cas d’attaque.

La mobilisation de l’unité magenta et de l’unité historia a été directement ordonné par le Directeur.

Le comité de gestion des affaires majeures a également été convoqué.

Des communications ultérieures seront adressées en fonction de la situation et des informations disponibles.

[**Que long et prospère soit le règne de l’Impératrice**]
L'Impératrice prit connaissance de la note puis la déposa sur son bureau avant de regarder son secrétaire dans les yeux. Celuic-i comprit que la situation était grave et pris l'initiative de lire la note.Catella s'effaça quelques instants dans son siège avant d'adresser ses mots au capitaine de la Garde d'Orient qui était dans le bureau.

- Capitaine, je vous ordonne de mettre en état d'alerte maximale la Garde du Palais. Le SFR rapporte que des agitations sont en cours dans la capitale et que les militaires sont sortis de leurs casernes. Je vous prie de mettre tout notre force pour protéger le Palais. Aucune personne ne sort ni ne rentre sans mon ordre.

A cela, le capitaine répondit d'un signe de la tête et s'écriant "Que long et prospère soit le règne de l'Impératrice", il quitta le bureau. Après cela, l'Impératrice se tourna son attention vers son secrétaire particulier. Il avait pris connaissance de la note et le regardait d'un air mi-grave mi-paniqué.

- Madame ? demanda-t-il.

- Vous avez lu ce que le Directeur a envoyé. Je veux que vous informiez mon frère et mes soeurs de la situation ainsi que mon fils. Monsieur Lettoria, vous recevez de ma main mandat pour organiser le départ et l'exfiltration de ma famille en dehors de la capitale. Donnez la priorité à mon fils. Que le Sort le sauve. Amenez le sain et sauf en Linys.

- Votre Sérénissme Majesté Impériale, que long et prospère soit votre règne.

Et sur ces mots, le secrétaire quitta le bureau. L'Impératrice, elle, fut cherché par un des gardes qui l'emmena saine et sauve dans le poste de commandement sécurisé du Palais Impérial où commençait à se réunir le comité de gestion des crises majeures en visioconférence.

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Catella I
Impératrice de Narois
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22 juil. 2022 16:03

Du côté du Palais Impérial, les militaires sous le commandement du capitaine de la Garde ont mobilisés l'ensemble de leurs effectifs à la protection de l'Impératrice et du Palais. Tandis que les responsables du personnel tentent de garder un semblant d'ordre et de calme au rez-de-chaussée et dans les étages de la demeure impériale, au sous-sol, l'Impératrice fait preuve de tout son sang froid.

En contact permanent avec le comité de gestion des crises majeures, l'Impératrice Catella tente tant bien que mal de gérer la situation et de comprendre ce qui se passe. Des informations fussent de tous les sens. Un navire de la Marine impérial attaqué en plein dans le port d'Arteylia, une attaque en cours à la Place Jean Castel, l'aéroport envahit par des militaires. Tout se mélange dans son esprit, et ce satané Archichancelier qui est injoignable ne facilite pas la tâche.

Quittant l'émulation du PC central, Catella se réfugia dans son bureau privé avec son aide-de-camp afin de prendre des nouvelles de l'exfiltration de son fils. Elle réussit à joindre le secrétaire qui lui indiqua que son fils était déjà du Palais impérial et qu'il tentait de traverser avec lui en ce moment même les quartiers les plus sensibles. La terreur des habitants et l'agitation que cela provoquait les aider dans leurs tâches. Ils pouvaient profiter de cela pour progresser plus facilement sans se faire remarquer.

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Neoterio Riviera
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22 juil. 2022 16:15

La prise de lieux clés de la capitale, les invasions de certaines parties de la ville, la rupture de la chaîne de commandement au coeur même de l'Empire, toutes ces tactiques et contre-feux allaient enfin révéler leur utilité : à 16 heures, une division blindée devait faire route vers le Palais Impérial pour renverser l'Impératrice Catella. Commandée par le Capitaine Neoterio Riviera en personne, la division de près d'une vingtaine de blindés arriva enfin vers le Palais des Beaux Jours, alors que les forces de police étaient encore dépassés par toute l'agitation provoquée par le coup d'État. L'Aviation militaire, sous contrôle des putschistes, survolait le coeur de la ville dans un bourdonnement menaçant, montrant l'infériorité évidente de la Garde d'Orient devant la force brute dont bénéficiait l'armée, décidée à mettre fin à la décadence et à l'incompétence qui gouvernait l'Empire.
Les blindés faisaient face à la Garde d'Orient, qui évacuait la cour et les jardins (ouverts aux visiteurs ce jour-là de la semaine), et des véhicules légers d'infanterie venus des casernes de la Garde conffluaient sur les routes des jardins vers le Palais. Bientôt, la Garde d'Orient aurait complètement occupé le Palais, assurant la protection de l'Impératrice.
Mais peu importe : même les 2173 Gardes d'Orient ne faisaient pas le poids face aux blindés, aux chasseurs et aux fantassins sous le commandement du Capitaine Riviera. Alors qu'on l'informait qu'une frappe avait atteint le navire amiral des loyalistes dans la baie d'Arteylia, il adressa un très court communiqué au Palais Impérial qu'on fit parvenir à l'Impératrice.
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Il donna l'ordre à ses hommes d'attendre mais de se tenir prêt. L'aviation, elle, était prête à engager une frappe sur le Palais. Il fit venir des renforts, près de 4000 soldats et 30 blindés supplémentaires, pour lancer l'assaut sur le Palais si nécessaire.

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Catella I
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22 juil. 2022 16:47

En pleine réflexion avec son aide-de-camp, Catella fut tiré de sa discussion par des coups qui tambourinaient à la porte. Un officier apparu tenant un papier dans les mains. L'Impératrice remarqua qu'il était essoufflé et en déduisit immédiatement qu'il avait dû courir depuis les limites du Palais et que cela signifiait que les insurgés étaient sûrement arrivés à ses portes.

- Votre Sérénissime Majesté Impériale, mes honneurs. Il reprit son souffle aussi adroitement qu'il le pouvait. J'ai un message d'un certain capitaine Neotoria Rivieria. Ses troupes sont arrivées devant le Palais Impérial. Au minimum, 30 blindés et 4000 carabiniers.

- Donnez-le moi.

- Bien sûr.

L'officier lui tendit le message et l'Impératrice le dépose sur son bureau afin d'en prendre connaissance et de laisser son aide-de-camp en faire de même. Après avoir lu le communiqué, elle se releva du bureau pour s'assoir dans son siège. Son aide de camp prit la parole.

- Votre Sérénissime Majesté Impériale, je vous suggère de ne répondre à cet insurgé que par la puissance du feu de nos soldats. En effet, madame, nous ne connaissons pas la situation en dehors de la ville. Peut-être que d'autres généraux coalisent leurs forces pour reprendre en ce moment la capitale. Vous devez tenir, vous incarnez la couronne, vous êtes l'espoir.

- Il est clair que la seule réponse opposable à un tel acte est la puissance de notre feu. Je veux un rapport sur la situation de la Garde d'Orient. Le Palais doit tenir coûte que coûte. Mon ... Mon frère. Je ne veux pas marcher sur la même voie que lui. Ce Palais doit tenir, vous m'entendez ?!

- Oui, assurément votre Majesté. Le Palais tiendra. Il se tourna vers l'officier. Communiquez cet ordre. La Garde d'Orient ne doit pas laisser un seul de ces soldats insurgés entrer dans le Palais. Utilisez le feu pour les repousser. Le Palais doit tenir coûte que coûte. Quelques soient les vies qui sont nécessaires pour cela.

- Entendu ! Sur ces mots, l'officier quitta le bureau et le PC central afin de rendre compte de l'ordre qui venait de lui être transmis.

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Neoterio Riviera
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22 juil. 2022 17:05

En l'absence d'une réponse, et en voyant que d'autres gardes s'affairaient en jeeps vers le Palais, le capitaine Riviera comprit que sa missive était restée lettre morte. Qu'à cela ne tienne, un petit encouragement au bon sens suffirait à les faire plier. Il s'assura auprès de ses hommes que les communications du côté des loyalistes étaient réduites au minimum et se décida à lancer une petite offensive. Par la radio, il communiqua un ordre de frappe à l'un des chasseurs.

Alfa Bravo 6, autorisation de frappe accordée. Eliminez les Tangos dans votre viseur. Ne ciblez pas le Palais.

Bien reçu, frappe engagée.


Un chasseur survola le palais et tira deux missiles. L'un s'écrasa sur un véhicule blindé de la Garde d'Orient qui transportaient des renforts de troupe vers le Palais, et le véhicule comme ses occupants furent vaporisée d'un coup, explosant les vitres du Palais et incendiant les jardins au passage. Une deuxième s'écrasa sur une dépendance du Palais, près des casernes, dont le toit s'effondra presque immédiatement.

En voyant la frappe sur le Palais, des gardes impériaux commencèrent à ouvrir le feu sur les insurgés. Des blindés ripostèrent avec leurs armes légères et commencèrent à forcer les grilles du Palais qui s'inclinèrent sous le poids des véhicules d'assaut. Alors que les canons commençaient à s'orienter vers le Palais, le capitaine Riviera hurla d'autres ordres à la radio.


Santa Merda, j'avais dit pas le Palais ! Aucun tir d'obus sur le Palais ! Je répète, tuez les gardes, aucun obus sur le Palais !

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Catella I
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22 juil. 2022 17:15

Un vrombissement assourdissant fit trembler l'ensemble des batiments du Palais et pendant un instant, au sous-sol là où se trouvait le PC central, l'électricité fut coupée. Comme celle-ci ne revenait pas, un officier décida d'allumer le générateur auxiliaire et la lumière et les écrans de contrôle se rallumèrent.

Là, on voyait distinctement que les affrontements commençaient à avoir lieu. Des véhicules d'assaut forçaient les portes du Palais tandis que les soldats de la Garde d'Orient tentaient tant bien que mal de répliquer en ouvrant le feu sur les hommes du Capitaine Riviera.

L'Impératrice, qui depuis était sorti de son bureau privé, suivait la situation sur les écrans de contrôle.


- Tenez bons, vous êtes mon espoir. murmura-t-elle avant de retenir péniblement quelques larmes, larmes d'une mère qui avait peur.

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Neoterio Riviera
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22 juil. 2022 17:28

Neoterio eut un rire nerveux. Les combats étaient exactement ce qu'il lui fallait éviter. Il ordonna à l'infanterie de se replier et aux blindés de tenir leurs positions, sans avancer. Puis il demanda à ce qu'on lui fasse venir les renseignements militaires. Lorsque son agent de liaison arriva, il regarda ce qui était écrit sur ses doigts pour lui donner ses ordres conformément au plan.

Bien, alors, que je me rappelle, il y a... Vittorio, Aelia et... Comment s'appelle le dernier déjà ? Bon, peu importe. Servez-vous du poste radio de l'Hôtel de la Baronnie, faites-vous passer pour des policiers impériaux et transmettez à la Garde Impériale que la Princesse Aelia a été capturée et que le Prince Vittorio a disparu des radars. Toujours aucune communication possible du côté de l'Archichancelier ? Très bien, maintenez le silence radio et d'ici une heure nous marcherons sur la Convention.

Pendant ce temps, il regardait encore les mitrailleuses des blindés qui massacraient les gardes aux fenêtres. Si l'Impératrice ne capitulait pas avant la nuit, le palais brûlerait, et avec lui les chances que l'ordre puisse être rétablie avec le soutien d'au moins une institution crédible et en capacité de légitimer l'opération militaire. Qu'elle croit au subterfuge était essentiel.

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Catella I
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22 juil. 2022 17:55

Elle crûe sentir son coeur s'arrêter de battre. Depuis que l'officier venait de lui annoncer qu'il avait intercepté une communication radio qui indiquait que le Prince Vittorio et la Princesse Aelia étaient retenus par les insurgés, l'Impératrice s'était mutée dans un silence extraordinaire. Elle ne répondait plus ce que lui disait son entourage et s'était enfermé dans son bureau. L'aide-de-camp avait réussi à s'infiltrer à temps pour ne pas être mis dehors.

- Votre Majesté Impériale ... hésita-t-il un instant ... Votre Majesté, écoutez moi. Vous devez considérer que ces hommes semblent être prêts à tout pour vous faire vaciller. Il n'y a strictement aucun honneur à agir de la sorte. Je sais combien vous êtes dignes de porter la Couronne et je vous rappelle que c'est parce que je vois en vous l'espoir de la liberté et des temps prospères que j'ai choisi de vous prêter allégeance et de vous servir de ma vie.

Elle ne lui répondit pas. Terrée dans son silence, son esprit était pourtant en pleine ébulition. L'hypothèse que ses enfants soient en danger lui transperçait le corps à coups répétés, tous toujours plus violents. Le temps semblait alimenter cette machine infernale. Tant qu'elle n'aurait pas la certitude que ses enfants soient sains et saufs, son esprit ne cesserait jamais de s'émuler, de gronder, de tonner.

Bientôt, de longues minutes de silence s'installèrent. Elles se transformèrent en quart d'heure. L'aide-de-camp n'osait pas prononcer un seul mot. Il observait le silence. Il observait le poids de la couronne, et peut-être allait-il être témoin de la faiblesse de celle qui la portait aujourd'hui. Attaquée en plein coeur, en plein dans sa chair, comment une mère pouvait-elle réagir. La raison comptait-elle ?

L'Impératrice brisa le silence. Elle se leva et s'adressa à son aide-de-camp.


- Nous devons rencontrer cet homme. dit-elle le regard fixe et le ton certain.

- Mais ....

- Qu'on organise une rencontre.

- Tel est votre plaisir.

La Couronne avait elle failli ?

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Neoterio Riviera
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22 juil. 2022 18:13

La nouvelle parvient après que les coups de feu cessent. La guerre psychologique semblait avoir achevé cette pauvre Impératrice. Désormais, elle était à portée.

Mon Capitaine, ils ont cessés le feu. Apparemment les Gardes sont prêts à vous laisser passer pour rencontrer l'Impératrice.

Très bien.

L'aide-de-camp eut un moment d'hésitation.

Devons-nous cesser les tirs, Capitaine ?

Sans un mot, il regardait via la caméra d'un blindé des gardes qui s'étaient rendus se faire abattre par les mitraillettes d'un tank. Il ne répondit pas, jusqu'à ce que les gardes exécutés s'effondrent au sol. Il eut un sourire de satisfaction.

Bien, vous pouvez ordonner de cessez-le-feu. Je veux des hommes avec moi, et nous entrerons. De votre côté, ne vous occupez pas des blessés et prenez autant de prisonniers que nécessaire. Moins ils seront mieux ce sera pour la suite.

Le capitaine Riviera sortit du véhicule de commandement, entouré d'une cinquantaine d'hommes qui avancèrent vers l'entrée du Palais. Ceux-ci ralentirent le pas lorsqu'ils arrivèrent dans la cour d'honneur, mais lui continua jusqu'à arriver à la porte du Palais. On la lui ouvrit et il entra dans le Palais des Beaux Jours.

L'intérieur était aussi somptueux et brillant qu'on l'attendait d'un endroit pareil. Il l'avait été, du moins. Les fenêtres brisées par l'éclat des explosions, des balles avaient traversé les portes pour se loger dans les murs et les colonnes de marbres, des meubles avaient été renversés dans la panique et des peintures gisaient au sol. On lui indiqua le chemin et il monta les escaliers, enjamba un cadavre de garde (visiblement abattu d'une balle dans le dos). Protégés par ses soldats, face aux gardes qui n'avaient d'autres choix qu'accepter la confrontation, il entra dans le bureau où se trouvait l'Impératrice Catella.

Il marcha jusqu'à elle. Sans révérence, il la salua simplement.


Votre Majesté.

Toujours debout, les mains jointes dans le dos, il lui présenta ce qu'il attendait d'elle.

Madame, je n'ai jamais souhaité que tant de sang naroisien soit versé. Nous n'avons jamais voulu causer la perte d'un seul de nos compatriotes. C'est par amour pour notre patrie, au contraire, que nous avons été contraint d'agir. Pas contre vous, pas contre le peuple, mais contre cette mascarade de corrompue et de toxicomanes que vous appelez votre gouvernement.
Notre Empire est à l'image de ce Palais. Splendide, riche d'histoire et de gloire, portant la marque d'une époque où nous étions craints et respectés. Et parce que vous ne pouviez pas faire confiance à ce gouvernement, celui-ci se retrouve désormais au bord du précipice. Cette route infernale qui nous mène au désastre, nous venons vous en délivrer.
Madame, je ne le voulais pas, mais le sang a été versé, bien trop de sang a été versé déjà. Je vous demande d'ordonner à vos gardes de déposer les armes et d'évacuer les lieux sur le champ. Une fois que toute incivilité aura quitter ses murs, nous pourrons continuer à discuter.

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Catella I
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22 juil. 2022 18:21

L'Impératrice fit face à un homme qui lui semblait plein d'orgueil mais également de mépris pour sa condition et ce lieu. Néanmoins, elle était toujours obnubilée par sa chair qui criait son besoin qu'on lui rende ses enfants. Elle laisse un long silence avant de répondre à cet homme qui se revendiquait être capitaine et au service de l'Empire.

- Mon aide-de-camp reste ici. Mes hommes restent en vie. Tant que la Couronne demeurera, je n'accepterais pas que d'aussi braves et fidèles soldats trouvent la mort de cette façon. S'ils déposent les armes, j'attend de vous qu'ils soient traités avec le respect qui est dû à la Garde d'Orient. Etant un fervent patriote, je pense que cela ne devrait pas être une chose impossible pour vous, n'est ce pas ?

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